Atelier 1: Agriculture

Voir le Compte rendu du dimanche par Pauline Godat (JU)

Ces prochaines années, le peuple aura à se prononcer, (à nouveaux !) sur plusieurs initiatives touchant frontalement le monde agricole. Elles montrent, si c’était encore nécessaire, que la population attends de plus en plus des agriculteurs qu’ils leur proposent des produits sains tout en ménageant l’environnement.
Pour les Verts, la question n’est pas tant de savoir si cette révolution doit avoir lieu ou s’il y a urgence, la réponse est clairement OUI, mais plutôt de savoir comment.

Avec la présence de quatre experts dans leur domaine de compétence, les participant-tes à l’atelier devraient arriver à préciser de quelles agricultures nous voulons demain et quels moyens nous devons engager pour que la transition soit socialement et durablement viable.

Personnes ressources:

Raphaël Charles
a suivi une formation d’ingénieur agronome à l’EPFZ (master en Production végétale), puis défendu une thèse en Ecologie industrielle & Analyse de cycle de vie à l’EPFL. Il a travaillé 22 ans à Agroscope Changins, avant de prendre la responsabilité de l’Antenne romande de l’Institut de recherche de l’agriculture biologique FiBL à Lausanne. Chercheur passionné par l’agroécologie et la gestion de la ressource sol, adepte d’une recherche participative on farm, il accompagne et observe avec attention l’évolution de l’agriculture suisse et européenne. 
Pour lui, la Suisse a été pionnière en matière de durabilité agricole avec la production intégrée dont les bases ont été posées par des praticiens et des chercheurs à la fin des années septante. Toutefois aujourd’hui, l’agriculture suisse doit se renouveler, se retrouver, dans un contexte complexe soumis à de multiples champs de tension. Avec l’avènement d’une agriculture résolument tournée vers l’agroécologie, une transition fondamentale est en cours. Pour aller de l’avant, nous ne saurions oublier qu’il n’existe pas une mais des agricultures, que cette transition nécessite des connaissances approfondies des systèmes agricoles, qu’un nouveau contrat social est nécessaire et qu’au centre du projet se trouve des familles paysannes.

Fernand Cuche

Alain Lugon (CV pdf) dirige le bureau d’écologie appliquée L’Azuré à Cernier, au Val-de-Ruz. Il est titulaire d’un diplôme de biologiste acquis à l’Université de Neuchâtel, avec une spécialisation en écologie. Sur le plan professionnel, il est actif depuis une vingtaine d’année dans le conseil aux agriculteurs pour les questions touchant la conservation de la biodiversité et du paysage. Au niveau politique, il exerce depuis 2004 la charge de conseiller général (législatif) au sein des Verts dans la commune de Val-de-Ruz.
Selon lui, la Suisse investit annuellement 400 millions pour promouvoir la biodiversité dans l’agriculture. La majorité des exploitants agricoles sont rémunérés pour des prestations écologiques favorables à la biodiversité et au paysage. Malgré tout, l’érosion de la biodiversité et la disparition des terres agricoles n’ont pas pu être freinées dans notre pays. Est-ce une fatalité, existe-t-il des pistes pour faire évoluer le système des paiements directs, faudrait-il repenser entièrement le modèle actuel ? Pour être durable, l’agriculture de demain doit faire de la biodiversité son alliée et non plus son ennemie.

Tristan Amez-Droz est l’un des 4 agriculteurs de Rage de Vert, association qui cultive et vend des paniers de légumes bio à Marin. Il est titulaire d’un CFC d’agriculteur avec spécialisation en agriculture bio, actif depuis près de 2 ans au sein de l’équipe de producteurs de Rage de Vert.

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