Intervenant-es
Stéphanie Penher, directrice ATE suisse
Membre de la direction de l’ATE Suisse, responsable de la politique des Transports et de la communication. Précédemment membre du comité central de l’ATE, directrice de l’ATE Berne, Responsable de campagne pour les questions environnementales chez les Verts suisses, Secrétaire centrale pour la jeunesse du syndicat Syndicom.
Activités politiques: Conseillère générale de la ville de Berne, présidente du groupe Groupe Grünes Bündnis / JA!, présidente du Grünes Bündnis.
Pour elle, en Suisse, les transports sont le principal facteur de réchauffement climatique. En prenant en compte le trafic aérien international, les transports sont responsables de près de 40% des émissions de CO2. Cela est dû au fait que l’énergie qu’ils consomment est à plus de 90% d’origine fossile. Que ce soit avec le train, le bus, la voiture ou l’avion, la population suisse fait des trajets toujours plus longs durant un laps de temps toujours plus court et souvent presque seul dans une voiture. Il y a des solutions.
Julien Lovey, Géographe dipl. UNIGE, responsable Citec Neuchâtel – Jura
Né en 1982 à Genève, il est marié et père de deux enfants, il travaille depuis une quinzaine d’années dans le domaine de l’ingénierie des transports, au sein de l’entreprise Citec Ingénieurs Conseils SA, dont il a pris la responsabilité des succursales neuchâteloise et jurassienne en 2012. Géographe diplômé et au bénéfice d’une Mineure en Sciences de l’environnement (UNIGE), ses domaines d’intervention sont multiples et variés :
- études de planification : volets Déplacements des planifications directrices cantonales, communales et locales ; plans directeurs de mobilité douce (plans piétons et réseaux cyclables) ;
- études d’accessibilité et d’évaluation des impacts (en termes de mobilité) de projets de développement urbains de toutes tailles ;
- études de gestion de la mobilité induite par les entreprises (plans de mobilité d’entreprises et de zones d’activité) ou les administrations (plans de mobilité d’administrations), mise en œuvre de centrale de mobilité ou de systèmes d’information multimodale aux voyageurs ;
- études d’optimisation des schémas de circulation multimodaux et de politiques de stationnement (gestion du stationnement public et règlementation du stationnement privé) ;
- études d’aménagement et d’exploitation de voies urbaines et de carrefours, aménagements de modération du trafic et de sécurisation des modes doux.
Son expérience professionnelle lui a permis d’obtenir en 2008 le titre d’Expert SuisseEnergie pour les communes et pour la gestion de la mobilité en entreprise.
Dans le cadre de son travail, il accompagne ainsi régulièrement des collectivités ou entreprises privées désireuses d’optimiser leur mobilité. A ce titre, il est souvent amené à mettre en avant les bienfaits des modes alternatifs à la voiture « solo » (modes actifs, transports publics ou encore auto-partage), dont l’intensification de l’utilisation est indispensable si l’on entend tendre vers une mobilité plus durable.
A noter qu’il mets en pratique ses recommandations, puisque son épouse et lui-même ne possédent pas de voiture mais ont des AG, des vélos et un abonnement Mobility ! 😉
D’autres intervenant-es doivent encore confirmer leur participation
Voitures électriques: doit-on faire la chasse aux voitures 100% fossile? Par exemple, en laissant les cantons libres d’interdire l’immatriculation de ces véhicules construit après 2020. Les automobilistes pourraient continuer d’immatriculer des voitures d’occasion thermiques d’avant 2020. En 2030, le parc autos serait ainsi assainit.
Lancer des initiatives parlementaires cantonales?
Quelques mesure concrètes à discuter
• Effectuer un sondage auprès des proprios de 4×4 destiné à évaluer comment ils se situent par rapport au réchauffement climatique
• promulguer une loi obligeant les garagistes à n’exposer que des voitures basse consommation,
• créer un doublement de l’offre de TP aux heures marginales (aller au spectacle de Neuchâtel à la ChdF impossible en TP)
• introduire une augmentation massive des impôts sur les véhicules à forte consommation
• développer et offrir sur le marché des compteurs kilométriques connectés avec une application permettant de surveiller sa consommation de carburant
• introduire un rationnement du carburant
• relancer les trains de nuit
• lancer des campagnes publicitaires contre les véhicules gourmands en carburants aux dimensions comparables à celles des vendeurs de biens de consommation.
• La voiture électrique ne doit pas être massivement introduite avant la sortie effective du nucléaire
Les voitures électriques sont-elles vraiment une solution durable ? La surproduction d’énergie nécessaire à leur fonctionnement ne pourra pas être assurée par les énergies renouvelables qui mettront du temps à être développées. Leur production est coûteuse en flux de matières et d’énergie et le développement des routes et autoroutes continuera à augmenter.
Développer les transports publics hors des villes et chiffrer la proposition de transports publics gratuits, par régions ?